Ils en pensent ! mais ils en pensent quoi vraiment ?
Merci les potos de votre vision … bisous

La silhouette de Botero Pop est unique et le rend immédiatement reconnaissable: un chapeau très haut qui cache son visage, un corps ovale inspiré peut être de la générosité des formes de Fernando Botero et de l’épuration ultime de la Linea d’Osvaldo Cavandoli. Ce petit bonhomme a des lignes claires et simples, pas d’ombre portée inutile, pas de détails frivoles.
En regardant ses aventures on le découvre fan de Paul Smith, des esquimaux à l’eau, du petit prince d’Antoine de Saint Exupéry, de Mickael Jordan, des Dupont & Dupond, de Pickachu, de Bowie, de Spiderman et de tous les super héros du quotidien comme les soignants….car Botero Pop parle aussi d’actualité et porte un regard engagé sur le monde d’aujourd’hui.
Botero Pop nous rappelle – s’il était besoin – la force de la pop culture dans nos inconscients collectifs … on a tous des souvenirs de BD, de films, de concerts, de dessins animés mais aussi de politique, de séries, de sportifs qu’on a adulé, de tenues à la mode qu’on a pu porter, d’artistes iconiques … on retrouve avec plaisir et tendresse le regard sur le monde que l’on avait étant enfant ou adolescent.
Ce souvenir est ravivé par presque rien car c’est l’accessoire qui donne toute sa dimension à chaque Botero Pop. Il devient un personnage emblématique ou exprime un concept avec juste un détail: un collier, un ballon, des rayures multicolores, un parapluie, des coeurs, un drapeau, une perruque ou une ceinture … l’accessoire devient alors l’essentiel!
En marchant dans la rue notre regard s’arrête sur ce personnage dessiné sur du papier et collé à même les murs dans des endroits choisis avec stratégie. La fragilité du support accentue encore l’impact émotionnel du message.
Botero Pop recherche les icônes et les codes de notre époque pour partager avec nous son regard profond et candide sur le monde qui nous entoure et notre société. C’est un être facétieux et polymorphe et, comme la Culture Pop il est en constante évolution 😉

Y’a un mec, sur Instagram, qui a eu une idée top.
Venue du lointain de son cerveau, un concept choc : Botero Pop.
Dans le 19eme y’en a plein qui courent les murs, mais attention c’est un secret que j’vous murmure. Tu vois là, la volée de bonhommes? Des Botero qui s’épanouissent fous et marrants comme une famille ! Chacun sa patte chacun son style, ça s’éparpille en cravate ou en guenilles : Botero Raja, Botero-Flic, Bot-héros et Botero-cœur, et même pas peur ! Paraît qu’y en a jusqu’à Honfleur.
Moi j’en veux un pour moi et rien que pour moi, alors ni une ni deux, j’prends un couteau dans un tiroir, et j’vais vais gratter les murs dans l’soir.

Calixte de Nigremont
Maitre de cérémonie et guide suprême de l’Anjou Libre
Lieu tenu secret
Je n’aime pas me vanter (encore que si, de fait, infiniment…mais là n’est pas le sujet) mais un heureux hasard fait que je crois être un des premiers à qui le créateur de Botero Pop à parlé de son projet et montré les premiers de ses dessins, appelés à devenir iconiques. J’emploie à dessein ce terme car ce sont bien des icones, au sens premier du terme, que ces vignettes familières, représentant diverses images « pieuses » de la culture pop, comme sont des images pieuses les icones religieuses. Si le culte attaché aux images saintes orthodoxes n’a pas encore gagné celles du créateur angevin (vous avais- je déjà avisé que le créateur était angevin ? J’en profite pour faire taire ici une méchante rumeur selon laquelle Botero Pop serait en fait, non pas la réalisation d’un seul homme, mais bien plutôt la création d’un collectif comprenant Banski, JR et Pignon Ernest, parmi d’autres, expliquant ainsi le succès foudroyant de Botero Pop. Comme si une œuvre
aussi majeure ne pouvait pas être le fait d’un seul homme, fut il angevin !) sans doute n’est-ce plus maintenant qu’une question de temps.
Ainsi donc l’homme derrière Botero Pop (on trouvera bon que je ménage une manière d’incognito bienveillant à l’égard de celui là, afin que son quotidien d’homme de bien soit le plus tard possible perturbé par le succès fracassant de sa créature. Il vous suffira de savoir que c’est un homme, donc, et qu’il est encore fringant, bien de sa personne, doté de ce qu’il faut d’humour, d’intelligence, et de talent pour imaginer – et décliner – Botero Pop) a, comme le fit le Dr Frankenstein, créé un hybride (croisement entre un chapeau – d’aucuns voient plutôt un champignon – et un humain) qui lui a totalement échappé. Puisque sa créature vit désormais sa vie dans les rues, propriété des passants ou, plus précisément, de ceux qui la voit (la créature), quand ils ne la cherchent pas.
Je ne gloserai pas plus longtemps sur la « popitude » de ladite créature (mes compétences en matière de Pop sont à peu près celles de Booba sur le canevas) car, et c’est toute la richesse (ludique) du projet, chacun, non seulement s’approprie le projet mais débat à l’envi pour savoir quelle figure pop est telle ou telle image de Botero croisée au coin de la rue…
J’aurais aimé finir avec une métaphore audacieuse par laquelle j’aurais déclaré que Botero Pop est une manière de Manneken-Pis angevin, doté de sa propre garde robe, et qui, comme son équivalent bruxellois, échappant à son créateur, vit une existence quasi autonome mais je me rends compte que comparer une icône à un petit garçon qui fait pipi est à peine de bon ton.

Botero Pop, pour moi, c’est 2 choses : un personnage et un homme
Un personnage universel, à customiser selon les envies, les goûts, les passions, les créativités, les combats. C’est l’idée d’un artiste qui a su rendre son petit être à la portée de tous pour pouvoir s’exprimer librement et différemment. Facilement identifiable, ce petit bonhomme est devenu un véritable outil d’expression que l’on a hâte de chasser dans les rues d’Angers, aussi bien petit que grand. Botero est devenu le porte-parole de tous surtout avec tous les messages que nous avons à véhiculer !
Et puis derrière Botero, se cache un homme, un artiste très (trop) peu connu, qui cache bien son jeu. Lorsque l’on tombe sur un botero au détour d’une rue, les gens doivent essayer de s’imaginer la personne à l’origine de ce mouvement (oui, oui, on peut parler de mouvement, notamment lorsque notre jeunesse s’amuse à confectionner ses propres Botero lors de concours). « Est-il brun, blond, grand, petit, avec un chapeau lui aussi ou pas ? » A vrai dire, peu importe comment est physiquement le papa de Botero, il faut bien laisser du suspens ! Ce que je peux vous dire sur Papa Botero, c’est qu’il s’agit d’une personne avec un grand cœur, toujours pleine d’imagination et de bonnes idées. Cette personne qui n’est pas uniquement le papa de Botero mais un papa pour beaucoup de jeunes qui ont croisé sa route. Volontaire, engagé, déterminé, toujours de bons conseils pour donner confiance en soi à la personne qu’il aura en face de lui !

Botero c’est comme si l’art enfilait sa plus belle tunique de pop culture. Dans son plus simple appareil il nous fait voyager à travers films, séries, musique. Presque comme un jeu pour le spectateur, ou nous devons découvrir en qui ou quoi l’emblématique personnage est déguisé. Botero montre que la pop culture a sa place dans l’art.
Botero pop c’est un drôle de personnage au grand chapeau qui se mue, se transforme avec juste un ou quelques accessoires. Au premier regard, on devine sa nouvelle identité.
La chasse aux boteros, je la pratique seule ou avec mes loulous. Dans les rues d’Angers, je le chasse je le traque. Quand on chasse le botero on lève les yeux sur les façades, les gouttières, on baisse les yeux sur des objets urbains que l’on ne regarde pas habituellement comme des armoires électriques. Grâce à la chasse aux Boteros on découvre des rues, des façades des ruelles de la ville où je vis depuis bientôt 20 ans. Et quand on trouve un Botero c’est la joie, parfois des cris, notamment pour mon Loulou. On a le sentiment d’avoir découvert un trésor caché que l’on est les seuls à voir malgré parfois la foule qui passe devant. La chasse aux Boteros, c’est vivifiant ça fait marcher beaucoup, ça fait ouvrir les yeux, ça permet de faire de belles découvertes en solo ou à plusieurs. C’est vraiment chouette !!!!!

Quand la pop culture et l’esprit minimal se croisent !!!
Ça vous donne du Botero Pop.
Avec un trait unique, quelques détails, ce petit personnage illustre l’univers & la culture de son créateur avec une simplicité déconcertante.
Cezembre
Universitaire qui veut garder l'anonyma
Angers
Botero, le genre humain d’abord
Voir le monde est une chose. Le dessiner en est une autre. Botero donne à voir le monde, l’incarne même sous des traits ronds comme la terre, ronds comme les deux o qui meublent son grand B.
Ce Botero là ne sculpte pas, il compose avec la matière humaine un art hautement plastique. Botero raconte d’abord une fusion, celle de son créateur et de sa médiation sensible au monde. Avec pudeur, l’homme à la casquette dessine son alter ego, une forme adoucie, presque candide, au chapeau étiré et au regard absent car l’expression est ailleurs. Botero regarde le monde pour qu’on le voie. Par imprégnation. Par succession de voix qui s’accumulent et qui composent la symphonie des humanités, une ode à la culture populaire. Et c’est bien dans la rue, sur les murs, dans l’espace public que le personnage bombé respire et inspire. Pas le genre des grandes galeries.
Non, Botero, c’est le genre humain d’abord. De ce genre commun qui nous relie, qui nous ressemble et nous rassemble. Un soi-même comme un autre, car l’altérité est son mode d’expression. L’universalité son message. Lire Botero, c’est éprouver sur le vif une histoire, petit ou grande, qui nous ramène sans cesse à notre part d’humanité. C’est aussi se souvenir que rien ne s’éprouve par soi-même. Botero, c’est d’abord notre histoire, celle du genre humain.

Qu’est-ce que Botero Pop ? Est-ce un artiste ou un personnage que l’on croise dans de drôles de costumes haut en couleurs sur nos mobiliers urbains ?
Nul besoin de séparer ici l’artiste de son oeuvre pour répondre à cette question : Botero Pop, c’est avant tout Un petit personnage, identifiable facilement par sa forme si particulière et son unique accessoire le rendant si familier au premier regard. Botero Pop, on le reconnaît toujours facilement et pourtant on s’interroge pour savoir où on l’a déjà vu ou pour se souvenir à qui il nous fait penser.
Parce que Botero Pop finalement, c’est notre souvenir collectif d’une figure connue et reconnue de la culture, cette fameuse culture “Pop”, issue des arts, des séries tv ou du cinéma, de la chanson ou même de la publicité, cette culture si difficile à définir, que son créateur a su lui insuffler pour lui donner une identité toute particulière quand il ressemble à Bowie, au Maestro d’Il était fois l’homme, à Mamie Nova ou Pamela Anderson, ou quand il se pare d’un drapeau Irlandais.
Botero Pop, c’est ainsi l’émanation d’un symbolisme fort, sous la forme d’un simple accessoire adossé à un personnage, qui a forcément marqué une partie de notre vie dont on se souvient avec un petit sourire.

Alors à première vue, lorsque l’on découvre un botero sur le fil de son insta, on se dit… bon ok hyper facile ! On esquisse un sourire…. mais nan, car arrive le deuxième effet bien cool ! On tilte direct sur le personnage grâce à un “simple” accessoire, et là tout prend sens ! C’est fun, c’est apprenant, c’ est intuitif, nostalgique parfois, entêtant souvent mais toujours dans le punchline de la pop culture !

Badgam
Super Héros le plus en bas de l’échelle des super-héros
Derrière la poubelle à gauche
En tant que super-héros lorsque j’ai vu les premiers BoteroPop j’ai tout d’abord cru à une potentielle invasion extra-terrestre, ils fleurissaient partout tels de petits hommes verts qui se seraient travestis en noirs et blancs pour nous envahir ! Rapidement, en mettant en marche toute la puissance de mes deux neurones je compris que peut être ces petits personnages tout ronds n’étaient habités que par des intentions artistiques et bienveillantes…C’est vrai qu’ils veulent conquérir le monde mais leurs armes sont les émotions et les sourires qu’ils propagent sur tous les murs de toutes les villes… !
Tout au long de ma carrière j’ai croisé des savants fous mais c’est bel et bien un savant fin qui détient la formule secrète permettant de créer ces personnages identiques auxquels quelques détails confèrent une identité unique et activent les zygomatiques! Si mes aventures se passent souvent sous la ceinture je suis heureux d’avoir été Botérisé et d’être rentré, sans douleur, dans les annales!

Botero Pop est la rétrospection fun et ludique d’une culture générationnelle qui nous est chère.
Avec Laurent, nous sommes apparus à peu près en même temps sur la scène street art française. J’ai aussitôt découvert ce personnage surréaliste, souvent drôle qu’il avait créé : le Botero. Et je me suis vite rendu compte qu’il pouvait lui faire prendre toutes les apparences possibles : musicien, actrice, super-héros, sportif, personnage de cartoons et même archétype du français à l’ancienne avec béret et baguette.
Usine à souvenirs, le Botero nous replonge dans notre adolescence, enfance, voire dans l’inconscient collectif. Durant le confinement, ce personnage au chapeau trop grand a pris une dimension libératoire. En proposant aux gens – des petits aux grands – de l’interpréter à leur manière, Laurent leur a permis d’y projeter leurs joies, leurs inquiétudes et surtout, d’oublier le temps d’un dessin l’atmosphère anxiogène liée au Covid. C’est la force de l’art : nous extirper du quotidien morne pour nous transporter dans des univers colorés, humoristiques où la vie est plus belle (et pas régie par l’économie). Plus pop tout simplement !